l’encyclo
Kick-Boxing

- Pays d’origine : Japon
- Type : Boxe pieds et poings
- Création : 1964
- Compétition : sur ring
- Nombre de pratiquants en France : plus 20 000


Le Kick boxing a été crée au Japon en 1964, par le promoteur de combats Osamu Noguchi, pour désigner la version japonaise de la Boxe Thailandaise (Muay Thai). Par la suite, le grand pionnier du Kick Boxing japonais fut Kenji (Takétoki) Kurosaki. Aux Etat-Unis, l’histoire du Kick Boxing débuta le 17 janvier 1970. Ce jour là, le promoteur Lee Faulkner organisa en Californie un combat sur ring, au K.O., opposant Joe Lewis à Greg Baines. Ce combat fut dabord annoncé comme une rencontre de Full Contact puis, durant la manifestation, il fut rebaptisé Américan Kick Boxing. Inaugurant ainsi les véritables débuts du Kick Boxing aux U.S.A. Aujourd’hui, le terme de Kick Boxing désigne différentes formes de Boxe pieds et poings. La forme la plus répandue est celle qui autorise la frappe dans les jambes.

 


La compétition
Au japon, les combats et règles sont les mèmes qu’en Boxe Thai, sans les coups de coude. Les fameux K-1, dans lesquels brille Ernesto HOOST(mister perfect), sont des rencontres, non pas de Muay Thai, mais de Kick Boxing japonais. Certaines rencontres peuvent atteindre sept rounds de trois minutes, notamment pour les titres Mondiaux. En dehors du pays du soleil levant, les distances officielles des rencotres sont les mèmes qu’en Full Contact. Les règles ont souvent changées, tout comme la tenue. Les premières recontres se faisaient en pantalon, types Full Contact, avec mousse aux pieds et parfois protège-tibias. Par la suite, il n’est plus resté que le pantalon. Depuis plus de dix ans, les champions de Kick Boxing évoluent en short et depuis peu sans chausson. Les coups de tibias, bien évidamment autorisés, ne peuvent se donner qu’au dessus du genou. En dehors de la France, le coup de poing retourné (back-fist) fait parti de la panoplie technique de la discipline. Les techniques de coups de genou sont interdites. Il est tout mème bon de rappeler que les genoux directs, sans saisie, se pratiquaient il y a une quinzaine d’années.

 


Les Champions
Un grand nombre de champions ont marqué leur époque. Au Japon, Toshio Fujiwara, Tabata et Saito. Les Américains ont connu leurs heures de gloire avec d’immenses champions comme Benny Urquidez, Dennis Alexio, Peters Cunningham et Maurice Smith. C’est la Hollande qui a produit le plus de stars. Yvan Sprong, Rob Kaman, Fred Royers, Milo El geubli, Yann Wessels, Brian Peters, Ernesto Hoost, Rick Vathorst, Yvan Hypollite, Peters Aerts et Perry Ubeda. Il serait trop long de citer tous les champions bataves. La France a eu (et possède toujours) de très grand champions, à commcer par celui qui fut le premier à détenir une Ceinture Mondiale (W.K.A.), Richard Silla, transfuge de la Boxe Française. Une consécration obtenue aux points (12×2), le 28 novembre 1986, contre le tenant du titre, l’Américain Peters Cunningham. Par la suite Pascal Leplat, André Panza, et Pascal Ducros décrochaient également le titre suprème. Parmi les tout meilleurs nous pouvons citer, Abel Elquandili, Sébastien Farina et François Pennacchio. Aujourd’hui, au K-1, Jérome Lebanner est une grande Star de la discipline, au Japon.

 


Les Fédérations Mondiales
L’organisme le plus crédible est sans aucune hésitation la W.K.A. La World Karaté Association est devenue la World Kick Boxing Association. Les noms les plus prestigieux y ont décroché leur spectre Mondial, Benny Urquidez, Rob Kaman, Saito, Tabata et Richard Sylla.


Position en France
En France, la situation est claire. La Fédération Française de Kick Boxing et Disciplines Associées reconnue par le Ministère de la Jeunesse et des Sports. Sont président, Joel Goncalves, est épaulé par Francis Hamdahoui. Sur notre territoire, les compétitions amateurs (cinq reprises et moins) se pratiquent en short, avec mousse aux pieds et parfois protège-tibias.